vendredi 4 mai 2012

Il est temps.

Il est temps de redonner confiance à ceux qui construisent et qui ont construit la France avec nos valeurs de liberté, d’égalité, de justice et de fraternité.

Allons-nous laisser la haine s’établir entre tous ceux qui constituent cette formidable force qui est celle de notre pays ?

J’ai confiance dans le choix que feront les citoyens, dans cette volonté qu’ils exprimeront dimanche 6 mai 2012, pour un monde meilleur, pour le bien-vivre pour tous et pour protéger l’avenir de nos enfants, en espérant que cesseront ces divisions qui ont donné naissance à cette intolérance, devenue insupportable, l’intolérance de l’autre.

Un ancien membre du RPR/UMP disait qu’il "valait mieux perdre les élections que de perdre son âme". Où est donc celui qui se dit "sarko ascendant Borloo" et dont je n’ai pas entendu la moindre protestation concernant l’appel du pied de M. Sarkozy aux électeurs du Front National en reprenant leurs thèmes traditionnels xénophobes, identitaires, etc… Quel silence assourdissant pour quelqu’un qui se dit "humaniste".

Je salue ici l’homme courageux qu’est François Bayrou qui a su faire la part des choses en rejetant une alliance malsaine, en se ralliant aux valeurs républicaines qui sont les nôtres et dont nous sommes tous porteurs et garants avec fierté. Je ne peux que me réjouir de cette décision.

Les lois de notre République doivent être respectées et personne n’est au-dessus de ces lois, y compris le premier citoyen de France, dont le comportement agressif n’est pas à l’honneur de l’idée que je me fais de cette haute fonction. Je veux retrouver cette liberté de vie et d’esprit qui fait partie des fondamentaux de nos droits de l’Homme.

Diviser les gens par la peur, par le mépris (les "vrais" et le "faux"(?) travailleurs): nous sommes tous des citoyens responsables. Les "boules puantes" lancées par une partie de la droite témoignent de ce mépris.

C’est pour cette raison que je crois fermement au redressement de notre pays par une gouvernance dans l’égalité des droits, mais aussi des devoirs, dans la lutte contre les inégalités devenues de plus en plus flagrantes, voulues par le "président des riches".

En apportant dimanche nos suffrages à François Hollande, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour une victoire républicaine et nous retrouverons l’unité , notre unité, du peuple de France.


Bien cordialement.

Alain CASTRIQUE

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