jeudi 10 novembre 2011

Rigueurs et rigueur.

Les rigueurs de l’hiver n’ont pas encore frappées à nos portes que déjà celle du gouvernement s’installe sur le pays. Hausse de la TVA, augmentation des impôts sur le revenu pour les classes moyennes (jusque +30%), diminution des prestations sociales pour les plus démunis et, au milieu de ces tours de vis répétés, une oasis de sérénité… pour les plus riches. Grace à l’UMP, les plus fortunés des français ne verront pas leur patrimoine fondre. Non, la solidarité et la répartition s’arrête là où l’ISF commence.

Et oui bonne gens, le Président de la République et les Ministres qui se sont succédés à ses côtés ont dû s’assoupir durant les quatre dernières années pour se réveiller brutalement depuis quelques semaines. Mince, la crise n’est pas morte et les divers plans de relance ou d’austérité allégrement lancés au grès de l’actualité n’ont eu aucun effet. Croissance nulle prévue en cette fin d’année, chômage galopant et défaillances d’entreprises toujours en progression, voilà le triste tableau sarkozyste version 2011. Victor Hugo disait qu’en ouvrant une école, on fermait une prison. Malheureusement, les moyens alloués à l’Education ne cessent de se racornir alors qu’assurer un service public de l’éducation fort, c’est aussi garantir l’avenir de notre société toute entière. Et pendant ce temps-là, le dernier G20 organisé par la France et son gouvernement nous a coûté la bagatelle de 59 000 000 €. Et 37 000 € pour une seule nuit d’hôtel de Nicolas Sarkozy !

Dans notre ville, l’année qui arrive ne s’annonce pas plus réjouissante, le tour de vis budgétaire continue, alors que les besoins sociaux et éducatifs ne cessent d’être prégnants. L’argent fuit-il les caisses de la commune ? Peut-être si l’on constate que le projet du 7ème quartier a connu au conseil municipal de rentrée, un enterrement de première classe. Car le faire passer de 450 à 250 logements, c’est sortir du cahier des charges communautaire et le ranger au rayon des souvenirs. Alors ne nous voilons pas la face, puisque manque d’argent il y a, recettes il va falloir trouver (mais comment faire puisque notre pression fiscale communale est déjà au plafond) ou bien dépenses il va falloir réduire. Mais là, gageons que ce sont les services à la population qui vont en pâtir et non pas les prés carrés de certains. Dans l’exercice de construction budgétaire qui se met en place à l’hôtel de ville, l’opposition aura à cœur de surveiller les indicateurs de gestion et la juste utilisation de l’argent du contribuable.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

vendredi 4 novembre 2011

Boum, quand la rancoeur fait boum !

Malraux nous avait prévenu, "le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas". A la vue des événements de la semaine, on peut malheureusement penser que notre siècle n'est pas.

Grande et triste première depuis des années plus que sombres, la liberté de la presse et la liberté d'expression ont été gravement entravées et punies par la bêtise et l'aveuglement de certains. On peut aimer ou détester Charlie hebdo, ses prises de positions, ses orientations politiques, son anti-religionisme viscéral, mais de là à incendier ses locaux lorsque ses journalisme dénoncent la montée de l'islamisme en éditant un numéro spécial, il y a la ligne de l'inacceptable que d'aucun ont franchi.

Alors que la semaine dernière, les extrémistes chrétiens tentaient d'interdire la représentation d'une pièce de théâtre "blasphématoire", leurs "collègues" islamistes ont donc décidé de reprendre le flambeau de l'intolérance en s'attaquant à Charlie hebdo. Avec quel résultat ? Renforcer la popularité et la solidarité autour de l'hebdomadaire et surtout trahir l'Islam et les musulmans de France en stigmatisant une fois de plus cette communauté dont l'immense majorité pratique sa foi dans la respect de l'autre.

Bravo messieurs, belle preuve d’incompréhension et d'attitude abjecte. Décidément, ces actes doivent nous encourager, collectivement, à rejeter tous les extrémismes, religieux ou politiques. Malraux, relève-toi, ils sont devenus fous !


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL