mercredi 19 janvier 2011

Rétablissons une vérité.

Depuis quelques jours, et notamment lors de la cérémonie des grands vœux, le Maire de Lambersart, jamais à court d'un peu de populisme et de démagogie ces derniers temps, porte un avis quelque peu erroné sur la reprise des travaux avenue du Maréchal Leclerc.

En effet, si chacun doit se réjouir de la reprise du chantier, attribuer son retard à la seule communauté urbaine et à sa Présidente relève de la déformation de la vérité, pour ne pas dire plus. Rétablissons donc la vérité. Lors de l'attribution des lots de l'appel d'offres, un entreprise belge, non retenue, a décidé de manifester on mécontentement en induisant un recours pour annuler cette décision. Les délais étant ce qu'ils sont, le temps d'instruire le recours, de relancer l'appel d'offres, de réceptionner les dossiers, d'analyser les offres et de délibérer à nouveau, le temps s'est effectivement écoulé.

Mais point de faute de tel ou tel, de volonté de nuire au pauvre Maire de Lambersart. Non, de simples délais administratifs, légaux. Alors, si notre Maire, par ailleurs Député, souhaite réformer les procédures publiques, il en a la possibilité, qu'il dépose ses propositions sur le bureau du Président de la République qui ne manquera pas de les examiner avec la plus grande attention...

A croire qu'en cette année pré-électorale, la petitesse des attaques va être un leitmotiv à l'UMP.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

samedi 15 janvier 2011

Mon article dans le prochain magazine municipal.

En ce début d’année, je souhaite tout d’bord vous présenter à toutes et à tous mes vœux les plus sincères. Que 2011 vous apporte toute satisfaction, tant sur le plan personnel que professionnel. 2010 aura vu les grands chantiers de notre communes avancer, la rénovation du Pacot-Vandracq, le bassin tampon Guy Lefort, et d’autres ralentir comme le nouvel aménagement de l’avenue du maréchal Leclerc, la faute à un recours induit par une entreprise belge non retenue pour effectuer les travaux par Lille Métropole Communauté Urbaine (être bon perdant, c’est aussi la règle du jeu).

Alors que notre Maire, et encore récemment Ministre, continue à se féliciter du cap donné à notre société par l’UMP, il faut savoir que nos concitoyens les plus démunis vont encore souffrir en 2011. Dans notre commune, les Restaurants du cœur ont enregistré une progression des inscriptions de plus de 16% en décembre dernier. Le Secours Populaire a lui vu ses bénéficiaires augmenter de 40%. Fragilisé par le récent incendie de leur dépôt départemental, l’association a déjà reçu le soutien financier du Département du Nord et des grandes communes métropolitaines, Lambersart ne devrait pas (normalement) tarder à les imiter.

Face à cette augmentation de la précarité sur le territoire lambersartois, j’espère que la majorité municipale aura anticipé les besoins sociaux qui ne manqueront pas de croître dans le calcul de la subvention accordée au Centre Communal d’Action Sociale, sous peine de devoir encore réajuster en urgence celle-ci en fin d’année comme cela a été le cas en décembre dernier.

En guise de conclusion et d’ouverture sur l’année qui commence, je vous livre cette citation de Gandhi : « Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde. »

Bonne année à tous.

Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

dimanche 9 janvier 2011

L'opportuniste.

En ce début d'année,je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un article paru sur le site www.dailynord.fr, un hommage à la fidélité des convictions et à l'éthique personnelle.

" Ils ont marqué 2010: Marc-Philippe Daubresse, le fidèle opportuniste.

Et voilà. Depuis quelques semaines, Marc-Philippe Daubresse n’est plus ministre. Dommage lui qui rêvait tant d’un maroquin. Seulement, voilà, il a préféré reprendre son indépendance. Et suivre Jean-Louis Borloo, tel un fidèle parmi les fidèles. Tout en chipant la place de Thierry Lazaro pour la présidence de l’UMP Nord et s’installant en numéro 2 de l’UMP nationale. Contradictoire ? Non, ma chère madame. Marc-Philippe est comme ça. Fidèle opportuniste. On n’a eu besoin que de l’année 2010 pour s’en convaincre.

C‘est fou ce qu’on apprend en pianotant sur le web. Tenez, en cherchant des infos sur Marc-Philippe Daubresse, vous aurez une chance de tomber sur un drôle de site : Astrothème. Où l’on reprend les thèmes astraux de nos personnalités publiques. Extraits (l’intégralité par là) concernant le député-maire de Lambersart : « C’est le chemin du voyage, du dépassement de soi. Vous savez vous remettre en question, élargir votre horizon et, guidé par une soif d’achèvement, vous cultivez le sens du sacré et du sacrifice. La vie vous apprend à repousser sans cesse les limites de votre ego. »

ACTE 1 : LA FLATTERIE SARKOZYSTE

Ça nous donnerait presque envie de croire à l’astrologie et à la numérologie. Parce qu’il faut bien l’avouer, Marc-Philippe Daubresse est un as de la remise en question, de l’élargissement d’horizon. De quoi repousser les limites de son ego justement. Vous ne nous croyez pas ? Reprenons 2010 qui se termine. Grande année pour le Lambersartois : nommé ministre de la Jeunesse et des Solidarités actives en mars lors de l’ex-précédent remaniement. Pour quelqu’un qui attendait le maroquin depuis si longtemps après des postes de sous-ministres disent ses détracteurs (au Logement sous Raffarin), c’est une petite consécration. Mais voilà, Marc-Philippe le savait : « Nicolas Sarkozy me l’avait promis », confiait-il sûr de lui à l’époque en disant qu’il était là parce qu’il est Daubresse, centriste et sarkozyste. De l’art de ne fâcher personne et qu’importe si le poste n’est pas très exposé.

D’ailleurs, la Twittosphère s’amuse même du bonhomme : « Les apéros Facebook ont un mérite : on sait maintenant qu’il existe en France un ministre de la Jeunesse, Marc-Philippe Daubresse. » Ça n’aura pas duré bien longtemps. En novembre, le député-maire de Lambersart est débarqué avec ses comparses nordistes Valérie Létard et Jean-Louis Borloo. Et ce n’est pas faute d’avoir flatté la Présidence. En assassinant Villepin par exemple : « »C’est dans une posture totalement politicienne, mélange d’opportunisme et de démagogie, que s’est enfermé Dominique de Villepin à l’occasion du lancement de son parti » (dans le Nouvel Obs). Tout en cirant les pompes de Sarkozy en beauté comme dans cette interview à France Soir : « Nous sommes aujourd’hui dans la situation des marins qui, dans le brouillard, entouraient Christophe Colomb avant qu’il ne découvre l’Amérique !… Ces moments-là sont durs. Si on veut éviter que l’équipage se décourage, il faut lui décrire le Nouveau Monde qu’il va atteindre, et lui rappeler qu’il y a à la barre du pays un homme qui connaît le cap, est volontaire et voit juste. » Une tirade magnifique qui donne la chair de poule…

ACTE 2 : LA FLATTERIE BORLOOESQUE

Mais voilà, les temps changent. Et en septembre, entre deux allers-retours dans sa région en tant que ministre (voir Daubresse, l’homme du vendredi), Marc-Philippe espérait rester un peu à Paris (il avait même rendu sa voiture de fonction lambersartoise, c’est dire : Daubresse : solidarité commence par Lambersart). D’autant que Jean-Louis, son fidèle ami, devait, lui, devenir Premier ministre selon les médias. Alors du coup, en même temps qu’il flattait Sarkozy, Daubresse flattait Borloo, notait-on également dans ses colonnes (Daubresse activement solidaire avec Borloo). Borloo, cet animateur, Borloo, cet homme qui « incarne la suite du film », Borloo « en bon avant-centre », l’ancien chasseur de tête connaît son affaire et se dépense sans compter pour son ami intime. Pas de pot, François Fillon a bien joué le coup et c’est finalement le Sarthois qui est resté à la tête du gouvernement. Exit Borloo et exit Daubresse. Déçu ? Même pas. Le Lambersartois a fait ses cartons en un quart d’heure (fichtre, il devait en avoir des dossiers !) et ça ne lui fait pas grand chose de quitter le gouvernement. Et le voilà qui confie même que c’est lui qui l’a décidé : « Il (Jean-Louis Borloo) m’a demandé mon avis, je lui ai dit que je serai solidaire de sa décision et que je ne participerai pas non plus à la nouvelle équipe » (La Voix du Nord). Parce qu’il y avait une place pour lui ? Ça, forcément,on ne le saura jamais, vu qu’on n’est pas dans les petits papiers de l’Elysée…

ACTE 3 : LA FLATTERIE UMPISTE

On pensait alors que l’ex-ingénieur prendrait un peu plus ses distances avec l’UMP, à l’instar de son « ami » Borloo, désormais député apparenté. Un peu quand même ? Que nenni. Car dans la foulée se profilait l’affrontement Daubresse-Lazaro à la tête de la Présidence de l’UMP Nord. Victoire de Daubresse par KO. Marrant pour quelqu’un qui n’est plus trop en phase avec le parti. Mais ce n’est pas tout : car Daubresse s’est aussi offert un nouveau strapontin. Numéro 2 de l’UMP au niveau national auprès de Jean-François Copé. De l’art de bien se replacer et bien mieux que ministre d’ailleurs. Si, si, c’est encore lui qui le dit : « Être numéro deux du parti, c’est mieux que d’être numéro quinze ou vingt du gouvernement. » Mais attention, ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que Daubresse est avant tout un homme de parole. Au point que ça lui « joue des tours d’être trop fidèle », confiait-il à 20 Minutes dernièrement. Avec tout le monde, telle une girouette comme cette année, ça doit être compliqué en effet."


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

lundi 3 janvier 2011

Bonne année à tous !

Le grand livre de 2010 est maintenant refermé, celui de 2011 s'ouvre à peine que déjà les questions sur la tendance de cette années se posent. Si 2010 n'a toujours pas vu la fin de la crise économique et financière qui touche notre pays et le monde, faisons fi des signes peu encourageant que nous envoie l'actualité et espérons en l'avenir.

Je souhaite que 2011 vous apporte à tous le bonheur dans votre vie personnelle et le succès dans votre vie professionnelle.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL