vendredi 21 septembre 2012

Mon article dans le prochain magazine municipal.

C’est la rentrée ! Après un repos bien mérité, il est temps de revenir au quotidien. Certains experts voient se profiler (enfin) la sortie de crise, nos enfants ont connu une rentrée sans trop de couac, au niveau national comme sur la commune, de nouvelles têtes sont arrivées afin de les accompagner dans leurs apprentissages, tout va bien ! Un rapide coup d’œil sur les grands chantiers communaux permet de voir que tout avance, le pôle sportif sort peu à peu de terre, l’avenue de l’Hippodrome est claire et dégagée et l’avenue du Maréchal Leclerc a été rendue à la circulation.

La rentrée, c’est aussi l’heure des constats, et dans le domaine des Ressources Humaines en Mairie, il y aurait à redire. Cet été, le Centre Communal d’Action Sociale a perdu (par la force des « droits à la retraite ») un de ses membres les plus expérimenté et efficace. Alors bien sûr, face à un tel départ, on s’attend à ce que son remplacement soit anticipé, son remplaçant formé et les partenaires informés. Et bien de tout cela rien. Dans un CCAS où les demandes sont toujours plus importantes et variées, il y a toujours moins de personnes pour répondre aux besoins des demandeurs. Mais ce n’est « que » du social. Et puis il y a un an ( !) la Direction des Finances de la commune perdait coup sur coup ses deux têtes pensantes. Aujourd’hui, il se pourrait bien que le remplaçant d’une de ces têtes arrive en direct du privé (on nous dira surement qu’aucun fonctionnaire n’a répondu à l’annonce ou que les profils ne correspondaient pas…) où il était en charge des prêts aux collectivités dans une banque qui a depuis été démantelée. Celui qui vendait les emprunts va aujourd’hui les gérer, avec sans aucun doute toutes les astuces pour rhabiller ce qui doit l’être. Ethique entend-on parfois.

Et puis l’été, c’est aussi le moment de faire du neuf avec du vieux, de se refaire une virginité de façade. Et bien au 144 rue Flament Reboux, c’est chose faite. On avait connu la « Maison du peuple flamand », la « Maison flamande », voilà maintenant le « Guet à pintes ». Exit donc les connotations identitaires et communautaires, place à la fête. Règlement intérieur copier/coller de l’ancien, boutique toujours aussi noire et jaune, tout change mais rien ne change. J’engage d’ailleurs ceux qui le peuvent à regarder le numéro de « spéciale investigation » (Canal+) sur les skin heads. Vous pourrez reconnaitre des têtes et des drapeaux bien connus des « pacifistes » du cochon.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL