Le duel droite contre droite a livré son verdict hier soir à Lambersart, par 370 voix d'écart, le maire sortant a battu son ancien 1er adjoint. Comme une répétition de la soirée électorale nationale, le maire élu a entamé la longue liste de poncifs avec en tête de gondole le célèbre "j'ai compris" et le non moins célèbre couplet sur "le changement". C'est dit, c'est écrit, c'est entendu, et maintenant ?
Au rayon chiffres, notons que 644 personnes de plus qu'au premier tour n'ont pas trouvé utile de se rendre dans l'isoloir (11 737 votants au second contre 12 381 au premier, -5.2%) et que l'abstention se situe à un niveau record de 46% contre 36% au niveau national. Les blancs et nuls ont eux progressé de 189% (!) passant de 307 à 887.
Maintenant le combat peut commencer, et quand j'écris cela, je le pense au premier degré car les quelques mots échangés hier soir entre les candidats et leurs partisans (peu corrects de la part des jeunes de l'UMP soit dit en passant, si c'est ça l'avenir de la politique...) n'augurent rien de bon pour les six ans à venir. A moins que cela ne dure moins de six ans...
Quoi qu'il arrive, un nouveau temps politique s'ouvre devant nous, il nous faut maintenant l'aborder avec intelligence et combativité.
Bien cordialement.
Jérôme ROUSSEL
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