lundi 11 novembre 2013

Il l'a fait ! Et lui aussi.

Ça y est, le suspens n'est plus, Agatha Christie peut respirer, le loup est sorti du bois. Attendue depuis plusieurs semaines par la presse, susurrée par la Voix du Nord, la cinquième candidature centro-centriste pour les municipales 2014 à Lambersart est enfin publique ! Et ça valait le coup d'attendre puisque le félon n'est autre que le 1er Adjoint (enfin pour le moment puisque le voilà déjà privé de ses délégations) Yvon Cousin, monsieur proximité, monsieur crottes de chien dans les conseils de quartiers, le petit père du peuple lambersartois. Et dans la foulée, principe de précaution oblige, Marc-Philippe 1er a également allégé de leurs délégations deux autres membres de sa majorité, Frédéric Dehaeze et Bernard Coffyn. Tremblez amis d'hier et ennemis de demain, le boss vous avertit sans frais, le premier qui bouge aura la délégation tranchée !

Effectivement, celui qui aime tant faire faire des "prises de guerre" dans ses opposants (pas les meilleurs certes, mais la manœuvre a toujours fonctionné) se trouve aujourd'hui dans la position de l'arroseur arrosé. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ce qu'il trouve particulièrement drôle, voire normal, quand il est à la baguette, à le don de l'énerver quand c'est lui qui est douché à l'eau froide. Il n'y avait qu'à voir ce matin, lors des commémorations du 11 novembre, les regards échangés entre le maire et son futur ex-1er adjoint pour comprendre que le coup a été rude et que, si on était un 1er avril, la blague pourrait avoir été drôle. Je me demande même ce soir si la farce est (déjà) terminée ou si de nouveaux épisodes sont à attendre. Imaginez un peu au fil des semaines de nouveaux noms d'élus majoritaires venir grossir les rangs de la contestation cousinesque ? Fiction ou anticipation ?

J'ai bien lu le document distribué ce week-end par Yvon Cousin, expliquant urbi et orbi sa décision "de ne plus soutenir" le maire. Difficile de ne pas être d'accord avec ce qui est écrit : dérive courtisane, adjoint aussi dématérialisé que sa délégation (mais payé au tarif syndical), culte de la personnalité, déification du "moi je" et analyse propre et nette de l'action du DGS (et non, le management par la peur n'a jamais été utile ou efficace) et de sa clique de copains valenciennois venus grossir les rangs des fayots inutiles. Un beau début de bilan qui devrait en faire réfléchir plus d'un en mars prochain. De là à faire tomber la statue du commandeur... ?

En relisant mon article du 16 octobre dernier, je me dis qu'avec mes talents de voyance jusque-là inutilisés, je pourrais ajouter une nouvelle corde à mon arc.

Afin de ne pas perturber le grand cirque centriste de Lambersart dont les représentations vont se prolonger encore quelques temps, je ne vous adresserai mon premier document de campagne que début décembre. Un document qui vous donnera quelques pistes sur le projet de ville que je vous proposerai pour le prochain mandat.


Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire