mercredi 12 décembre 2012

Ma question au Maire sur le Centre Social.

"Monsieur le Maire,


Nous suivons depuis maintenant plus d’un an le feuilleton du Centre Social. Remous, tempête, interventions en tous genres et refus de voir la vérité dans la gouvernance de la structure.

Récemment nous avions appris que les centres aérés jusque là gérés par le Centre Social ne le seraient plus et intégreraient les CLSH municipaux. Personne ne comprenant vraiment le pourquoi de cette décision, vous nous aviez expliqué qu’il s’agissait là de mettre en cohérence la prise en charge des enfants avec le reste de la politique municipale, la gestion des enfants et des animateurs en serait ainsi simplifiée. Une merveille d’organisation qui ne devait rien changer… pour les parents.

Pour les parents certes, pour les enfants un peu plus, les lieux d’accueil changeant, des locaux du Centre Social vers les écoles de la ville. Mais effectivement rien de bien bouleversant. Là où le voile se lève un peu plus sur les réelles motivations de se changement de gestion, c’est lorsqu’on s’aperçoit que vider le Centre Social de l’accueil des enfants pendant les vacances scolaires, c’est vider de sa substance l’activité globale du Centre Social. Et quelle conséquence à ça ? Et bien la convocation des salariés à des entretiens de licenciement économique. Et oui, pas d’activité à programmer et à encadrer, pas besoin de personnel. Naturellement.

Formidable gestion transversale qui permet d’évacuer les « problèmes » en générant les motifs de leur évacuation. Finalement, en bon médecin du Xème siècle, la tête est malade donc vous coupez les jambes. L’honneur est sauf, le système peut continuer a fonctionner. Naturellement.

Et dans le même temps, voire avec un peu d’avance sur le sujet CLSH et salariés, vous organisez le démontage des installations sanitaires prévues pour accueillir les enfants dans le nouveau et rutilant Pôle Animation afin de mieux installer des services municipaux : la « Ville animatrice » et la Culture ; et au passage de rajouter des bureaux pour les permanences de Mmes Gilcot, Savary et M. Reynaert. Le nouveau vaisseau amiral, symbole de la rénovation urbaine est prêt pour servir la cause de certains élus. Il y a des délégations qui permettent beaucoup de chose. Naturellement.

Une fois tout cela posé, on peut aussi s’interroger sur la pérennité du financement ANRU du pôle animation. Changer la destination des locaux aura-t-elle une influence sur l’arrivée des fonds, sur le montant versé ou sur le timing de versement ? On peut naturellement s’interroger.

Je souhaite, nous souhaitons, les usagers et les futurs ex-salariés du Centre Social pouvoir comprendre quand tout cela va cesser et quand les hommes et les femmes du Pacot seront plus considérés que les égos."

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