Mon article dans le prochain bulletin municipal.

En ce début d’année 2012, je tiens tout d’abord à présenter à chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de bonheur, de joie et de prospérité. Ce début janvier a été marqué par l’abaissement de la note de la France d’un cran (de AAA à AA+) par une agence notation (pas par les deux autres), ce qui, à l’échelle de notre commune, peut avoir des conséquences. En effet, les prêts financiers aux collectivités locales, territoriales pourront subir un effet négatif comme pour ceux concédés à l’Etat. Augmentation des taux d’intérêts et donc du poids de la dette, ou même refus d’accord de financement tout simplement. Si le grand chantier de la rénovation du Pacot-Vandracq semble être à l’abri des possibles perturbations financières, les projets à court et moyen terme peuvent eux subir des ralentissements voir un arrêt de leur calendrier.

2012, c’est aussi l’année du 0%. Fâché que la presse ne s’en soit pas fait l’écho, la majorité a sorti l’arme fatale du droit de réponse pour informer les lambersartois de la bonne nouvelle. Mais à y bien réfléchir, comment pourrait-il en être autrement ? Les taux sont si hauts qu’il serait indécent de les augmenter encore. Et pourtant, le processus d’économie sur les frais généraux touche à sa fin, même si le plus gros poste d’économies potentielles (à plus de 450 000 € par an, soit près de 3 points de fiscalité !) n’a toujours pas été exploré et ne le sera surement jamais. Nous aurons peut-être un jour l’explication de cet « oubli ». Bref, pas d’augmentation des recettes à l’exception du coup de pouce de l’état (+1.8%), la fin annoncée du cycle d’économie mais des investissements à faire (entretien du patrimoine par exemple) qui couteront, conjoncture oblige, plus chers. Vivement le prochain débat d’orientation budgétaire et le vote du budget qui vous permettrons de voir un peu plus clair dans les finances lambersartoise.

Une belle année s’ouvre donc devant nous où chacun pourra s’éveiller à la chose publique, apprendre à discerner le vrai du faux, grandir en harmonie, construire ses projets de vie, s’exprimer pour l’avenir du territoire et du pays, s’épanouir auprès d’une société en renouveau, respirer les parfums d’un futur en marche, protéger les valeurs fondamentales de la République, bouger pour aller vers l’autre sans l’exclure ou en avoir peur, entreprendre en agissant, s’entraider entre ceux qui ont besoin de beaucoup et ceux qui ont (presque) tout et vivre… tout simplement.

Bonne année.

Bien cordialement.

Jérôme ROUSSEL