dimanche 13 mars 2011

Mon article dans le prochain magazine municipal.

Ce numéro du magazine municipal coïncide avec la moitié du mandat en cours. Depuis trois ans, pas de surprise, l’équipe majoritaire suit sa feuille de route à la ligne près. Et même certains dossiers provoquent réaction et incompréhension des lambersartois, la remise en question du dogme n’est pas d’actualité.

Le grand chantier du mandat reste la rénovation du Pacot-Vandracq, qui provoque encore des grincements de dents des habitants du quartier tant la concertation mise en avant par le Maire est contestée. Concernant ce dossier, nous sommes toujours en attente de la réunion demandée lors du conseil municipal de décembre visant à informer les élus de l’état précis d’avancement du projet, et surtout de son financement. Car un dérapage dans cette opération, et c’est tout l’équilibre financier de la commune qui est en danger. Sur l’enveloppe globale de financement, alors que nous avons toujours entendu que la ville finançait à hauteur de 7 millions d’euros ce projet (10% du total), lors du début du « grignotage » de l’immeuble Jonquilles, le Maire a parlé de 10 millions d’euros. J’espère qu’il s’agit là d’une simple erreur, dans le cas contraire, où trouver les 3 millions manquants ?

Mi-mars devrait également voir le vote du budget communal. Mais cette année, l'Etat ayant été incapable de donner dans les temps l’augmentation des bases d’imposition applicables à toutes les communes (+2%), nous ne connaîtrons le budget concocté par la majorité que mi-avril ! Lors du débat d’orientation budgétaire, nous avons le plaisir cette année de saluer l’effort en cours sur la réduction des frais généraux. Comme quoi l’opposition, et je cite monsieur le Maire, « n’est pas que prompte à la création de nouvelles dépenses », elle sait aussi mettre la majorité sur la voie de l’économie. Rendez-vous dans quelques mois lors du rendu de l’étude faite par le cabinet Achatitude, et si tous les leviers d’économie ont bien été explorés.

Alors cette année ne verra pas une progression des budgets alloués aux différents services municipaux, mais au mieux une stagnation quand l’heure ne sera pas à la contrainte. Il est pourtant un budget que j’aurais souhaité voir progresser cette année, celui du Centre Communal d'Action Sociale. La précarisation du travail est plus que jamais d’actualité, et les moins favorisés d’entre nous sont toujours plus touchés par la dureté de la vie. Malheureusement, ce vœu ne sera pas exhaussé, car l’augmentation de la subvention ville au CCAS ne sert qu’à financer la politique petite enfance, dont on peut se poser la question de la présence dans un budget d’action sociale. Bref, action municipale certes, mais va-t-elle dans le bon sens ?


Bien cordialement.
Jérôme ROUSSEL

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